L'ail noir est relativement nouveau. On utilisait l'ail blanc en Chine depuis l'Antiquité mais l'ail noir est apparu pour la première fois sur la côte sud-est du Japon au début des années 2000. C'est au Pays du Soleil Levant que son processus de transformation a été mis au point : les têtes d'ail étaient maturées de quinze à vingt jours dans un lieu clos à 60-80 °C, avec un taux d'humidité de 70 à 90 %. Plus savoureux que l'ail blanc avec sa texture fondante et sa saveur proche du vinaigre balsamique, moins odorant, l'ail noir est devenu un nouveau condiment. Ce sont les travaux du professeur Jin-ichi Sasaki qui ont permis de mettre à jours ses vertus thérapeutiques, notamment antioxydantes et stimulantes de l'immunité. Mais c'est en 2004 qu'un inventeur coréen, basé en Californie, dépose le brevet de fermentation de l'ail noir. Il crée ensuite la société Black Garlic. C'est pourquoi vous entendrez parfois parler d'ail coréen ou ail noir de Corée...
La fermentation de l'ail permet de stabiliser la molécule responsable de l'odeur et du goût fort de l'ail blanc : l'allicine. Sous forme stabilisée, l'allicine se transforme en S-allyl-cystéine. C'est cette dernière molécule qui apporte la plupart des propriétés thérapeutiques à l'ail noir.
La S-allyl-cystéine contenu dans l'ail noir renforce ses propriétés antiseptiques et antibactériennes. Stimulant l'activité des enzymes et des cellules immunitaires, ce type d'ail aide à combattre les infections et est utilisé pour éliminer de nombreuses bactéries. Très bon contre les infections intestinales notamment (Candida Albicans) ou les maux de l'hiver (troubles respiratoires), on l'utilise aussi pour détoxifier le foie, suite à une prise prolongée de médicaments par exemple.
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